Imaginez une France où chaque citoyen disposerait de 150 euros supplémentaires par mois pour se nourrir sainement. C’est l’ambition portée par certains députés écologistes, qui proposent la création d’une “Sécurité sociale de l’alimentation”. Cette initiative vise à garantir à tous un accès équitable à une alimentation de qualité, en s’inspirant du modèle de notre système de santé.
Les fondements de la Sécurité sociale de l’alimentation
L’idée est de mettre en place une carte vitale alimentaire , créditée de 150 euros chaque mois , utilisable dans des points de vente sélectionnés selon des critères définis de manière démocratique . Ces critères prioritaires seraient des produits locaux , respectueux de l’environnement et bénéfiques pour la santé.
L’objectif est double : lutter contre la précarité alimentaire , qui touche environ une personne sur six en France , et soutenir les agriculteurs en leur assurant une rémunération juste .
L’État (50%)
Les collectivités territoriales (25%)
Une cotisation citoyenne volontaire (25%)
Cette répartition vise à impliquer l’ensemble de la société dans la promotion d’une alimentation saine et durable .
Des expérimentations locales déjà en cours
Avant une éventuelle généralisation, des projets pilotes ont été lancés dans plusieurs régions françaises.
À Bordeaux , 150 étudiants ont bénéficié d’une aide mensuelle en monnaie locale pour acheter des produits auprès de commerçants partenaires.
À Montpellier , 400 personnes participent à une initiative similaire, financée par des cotisations et des subventions .
Les premiers retours sont encourageants, démontrant une diversification de l’alimentation et une du bien-être des participants .
Les défis à relever pour une mise en œuvre réussie